Description
C’est un système d’étude de la personnalité, il décrit 9 façons différentes de penser, sentir, agir dans la vie.
Chacun des 9 types ayant ses propres filtres de perceptions du monde. Ces filtres déterminent l’objet de notre attention et l’endroit où nous portons notre énergie.
Nous ne sommes pas aussi uniques et libres que nous le croyons, notre vie est conditionnée par ces filtres jusqu’à ce que nous prenions conscience de notre vrai moi
L’ennéagramme permet de:
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mieux se connaître et comprendre les autres (notre conjoint, notre patron, etc.…)
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sentir et accepter nos forces et nos faiblesses,
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percevoir notre but sur terre,
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avoir une vision plus large de la vie,
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connaître mieux nos enfants et adapter notre éducation.
Origine
L’ennéagramme est, à l’origine, une figure ésotérique (le mot a été construit avec la racine grecque ennea qui signifie neuf et gramma dont le sens est figure) ancienne, que Georges Gurdjieff a réintroduit en Occident au début du XXe siècle.
L’ennéagramme, dans des conceptions dérivées, s’est diffusé comme une méthode de développement personnel (alors appelé « ennéagramme des neuf types de personnalité ») au travers de divers auteurs à partir des années 1970 aux États-Unis dans le courant de la psychologie humaniste. Cette méthode est aujourd’hui également utilisée dans le domaine du management, et fait l’objet de nombreux séminaires, livres, magazines et DVD
L’origine de l’ennéagramme et de son symbole reste floue et diverses thèses plus ou moins étayées ont vu le jour à ce sujet.
Selon le Lama Kunzang / Pascal Treffainguy dans « Comprendre et pratiquer le bouddhisme œcuménique : une vision laïque de la vie et de la mort » l’enseignement de l’ennéagramme serait d’origine mésopotamienne. Il aurait été transmis selon eux aux sages tibétains de la tradition Boeun et est pratiqué encore de nos jours en combinant neuf types astrologiques, inscrits dans le carré magique, en astrologie tibétaine. Ces types ont également été succinctement présentés par Philippe Cornu dans « L’astrologie tibétaine »
Selon Tor Waag et Andreas Ebert (Theologe) (de), auteurs sur le sujet de l’ennéagramme, Évagre le Pontique, un moine du IVe siècle, utilisait un système de huit passions et vertus (sans pour autant se servir d’une figure pour les représenter) qui serait conceptuellement identique à l’ennéagramme moderne des personnalités.
Selon Laleh Bakhtiar (en), historienne de l’islam, l’ennéagramme trouverait son origine dans le soufisme. Les soufis, notamment dans l’ordre de Bahaudin Naqshband, utiliseraient un système de guérison basé sur l’ennéagramme, et le symbole dans une version légèrement différente
Idries Shah, auteur de la tradition soufie, déclare avoir vu le symbole de l’ennéagramme dans un ancien manuscrit à la bibliothèque de Grenoble. Selon lui, l’ennéagramme est arrivé en Europe avec la Kabbale et il est basé sur les travaux de Ibn el-Laith, un ancien philosophe arabe.
De son côté, Oscar Ichazo qui est le premier à donner un nom aux 9 types et à étudier les correspondances entre les 9 types et les 9 points du diagramme nie l’origine soufie et affirme que la source principale de l’ennéagramme est la Kabbale.
Gurdjieff prétend avoir connu l’ennéagramme au contact d’une hypothétique confrérie des Sarmoung en Asie centrale (parfois orthographié Sarman ou Sarmoun). Pour James Moore (Cornish author) (en), membre de la Royal Asiatic Society of Great Britain and Ireland et reconnu comme un expert de Gurdjieff, dans son étude, la possibilité que Gurdjieff ait inventé ce modèle est probante par comparaison avec les caractéristiques similaires de ses autres créations et concepts. De plus aucune étude universitaire n’a démontré qu’il pourrait avoir une autre origineToujours selon Moore, même Whitall Perry, un des critiques les plus virulents de Gurdjieff considère qu’il en est l’auteur, James Webb (historian) (en), qui aurait fait l’étude la plus approfondie sur le sujet, n’a pu trouver d’autres origines à l’ennéagramme. La conclusion de Moore est que « L’ennéagramme est sui generis et Gurdjieff, s’il n’en est pas l’auteur en est au moins son premier promoteur ».
L’ennéagramme est constitué de :
- un cercle ;
- un triangle équilatéral inscrit dans le cercle, dont un sommet est en haut, plein nord, coïncidant avec le point 9 (les autres sommets sont donc en 6 et 3).
- neuf points équidistants sur sa circonférence, numérotés de 9 (pôle Nord) à 1, en descendant, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre ;
Cercle
Triangle équilatéral
(3, 6, 9)
Hexagone
(1, 4, 2, 8, 5, 7)
Ennéagramme
Ce tracé produit les trois symboles : le cercle, le triangle équilatéral, l’ennéade. S’y ajoute un hexagone croisé tracé d’un seul trait, symétrique par rapport à l’axe vertical. Cet hexagone est également inscrit dans le cercle. Il joint les six points ne correspondant pas aux sommets du triangle. Et ce dans l’ordre des chiffres permettant d’écrire le développement de la fraction périodique : 1/7, qui est 1/7 = 0,142 857… En d’autres termes, le résultat de la division par 7 de n’importe quel nombre entier qui n’est pas un multiple de 7 inclura toujours la séquence 1-4-2-8-5-7-1 à l’infini